Plaque de métier Madame de POMEREU D'ALIGRE plaque de garde chasse




Suite à succession d'un ancien du génie de la région Dijonnaise. Des propriétés de Madame de POMEREU, octogonale en métal cuivré, estampée aux doubles armoiries (Pomereu & d'Aligre) sous couronne de Marquis. La descendance continue avec Etienne-François, marquis d'Aligre, comte de Marans, né le 17 juillet 1727 ; il fut président à mortier en 1752, vice chancelier début 1768 et le 25 septembre premier président du parlement et enfin commandeur des ordres du roi. Il constitua une fortune considérable. Il avait, disait-on, cinq millions de capitaux dans la banque à Londres et disposait de 700 000 livres de revenu ; les présidents étant associés à toutes les affaires comportant des épices, il aurait touché, en dix-sept ans, des vacations représentant quatre cents années de travail. Provost dans le dictionnaire biographique de Roman et d'Amat. Il participa activement à la lutte entre les parlements et Louis XV en 1770 et reçut une lettre de cachet l'exilant dans sa terre de Tremblay.
Il revint en 1774 lorsque Louis XVI rappela les parlements mais continua à lutter contre les réformes que l'on voulait imposer aux parlements, refusant notamment d'enregistrer les édits du timbre de subvention territoriale, finalement il démissionna en novembre 1788. A la Révolution, il s'installa avec toute sa famille à Londres mais mourut à Brunswick en 1798. C'est lui que la Ville de Paris a voulu honorer en donnant le nom d'Aligre à une rue et à une place attenante le 26 février 1867. A sa mort, son fils, Etienne-Jean-François-Charles, né à Paris en 1770, rentra à Paris. Il fut nommé par Napoléon, en 1803, conseiller général de la Seine et Louis XVIII en fit un pair de France.
En 1791, il épousa Marie-Adélaïde Godefroy de Senneville qui décéda en 1793 après lui avoir donné une fille : Etiennette laquelle épousera Michel de Pomereu, marquis de Ryceis, ainsi que nous l'avons vu. Etienne d'Aligre, dont les deux frères étaient chanoines, obtint, le 21 décembre 1825, une ordonnance décidant que le nom d'Aligre serait transmis au fils aîné de ce mariage. Quant à lui, il épousa sa cousine germaine, Louise-Charlotte-Aglaé Camus de Pontcarré qui possédait, comme lui, une fortune considérable qu'ils utilisèrent pour faire le bien autour d'eux.On leur doit la création de l'asile d'Aligre à Chartres, l'hôpital d'Aligre à Bonneval en Eure-et-Loire et la station thermale de Bourbon-Lancy en Saône-et-Loire. Du mariage de Michel de Pomereu et d'Etiennette d'Aligre naquit, le 6 octobre 1817, Armand-Michel-Etienne de Pomereu, marquis de Ryceis et marquis d'Aligre ; la famille portera, depuis, le nom de Pomereu d'Aligre. C'est lui qui était propriétaire des terrains de Passy sur lesquels fut ouverte la rue de Pomereu en 1889. Il était également propriétaire de l'hôtel Duret (au 67 rue de Lille); en 1871, après l'incendie de la Commune, il acheta les vestiges de l'hôtel de Maillebois (au 63) et fit reconstruire un seul édifice en conservant les parties d'origine encore intactes des deux bâtiments. L'hôtel de Pomereu, exemple élégant et discret de l'architecture de la fin du XIX° siècle, restera dans la famille jusqu'en 1947, date à laquelle la Caisse des Dépôts et Consignations le rachète pour profiter des salles de réception et des jardins pour des événements importants dans le cadre de sa politique de mécénat.
Soissonnais, Paris, Ile-de-France Bourgeoisie parisienne depuis le milieu du XV° siècle anoblie (1586) par charge de secrétaire ; maison substituée (21/12/1825) à la famille dAligre. Armes : «Dazur, au chevron dargent, accompagné de trois pommes dor, tigées & feuillées du même (ou de sinople), 2 en chef & 1 en pointe».
Pomereu - Branche d'Aligre : «Ecartelé : aux 1 & 4, dazur au chevron dargent accompagné de trois pommes dor, tigées & feuillées du même, les queues en haut (Pomereu) ; aux 2 & 3, burelé dor & dazur, au chef dazur chargé de trois soleils dor (Aligre)». Pomereu (de) (de Pommereu, de Pomereu dAligre, de Pornereu) de Bleuré, de la Bretèche-Saint-Nom, de Riceys (Ile de France, Paris, Soissonais, Champagne) : «Dazur, au chevron dargent accompagné de trois pommes dor, tigées & feuillées du même (de sinople pour Paris), les queues en haut. Pomereu-d'Aligre : «Écartelé : aux 1 & 4 (Pommereu) ; aux 2 & 3 (Aligre)» Pommereuil de Romenay (Nivernais) : «Dazur, à trois pommes dor versées, tigées & feuillées de sinople». Pommereul «Dazur, au chevron dor accompagné de trois pommes du même, versées». Cimier : haume à sept grilles surmonté dun vol dor et dazur. Tout est nature et d'époque, rien n'est caché, vous achetez ce que vous voyez : tous nos objets sont vendus "jus de grenier" pour reprendre une expression à la mode, car nous sommes incapables de restaurer, transformer ou bidouiller le moindre objet!
